Paris FC / Olympique Lyonnais – Notes des joueurs parisiens

NKAMBADIO – 4
Pas impérial en début de match dans les airs, il encaisse trois buts en trois frappes cadrées, dont un lob. Et heureusement qu’à la 30e le Lyonnais est hors-jeu, sinon cela ferait 4. Toujours aussi bon au pied, il joue les libéraux sur les longues séquences de possession en seconde période. Suite au retour de son équipe dans la partie, il est décisif durant le temps additionnel en captant une tête lyonnaise qui filait en lucarne. 

Défenseurs

DE SMET – 5
Il aurait du être l’homme du match, mais il est logiquement expulsé à la 67e pour un vilain tacle par derrière qui bloque une contre attaque. Avant cela, tout commence par des approximations. Il rate des contrôles, fait une première faute sur Karabec par manque de spontanéité, puis une seconde à la 34e avec pied haut, qui lui vaudra son premier carton jaune. Mais c’est aussi lui qui crée la première occasion parisienne en centrant parfaitement vers Kebbal. En seconde mi-temps, il monte en puissance. On le voit partout à la récupération, 54e, 59e, 63e. Puis il claque une passe décisive de toute beauté à la 65e, en dosant parfaitement un centre rentrant dans la course d’Adama Camara. Mais deux minutes plus tard, c’est la catastrophe. Expulsion logique.  

MBOW – 3
Grosse erreur dès la 4e sur l’ouverture du score. Il laisse passer Tolisso derrière lui alors qu’il avait une longueur d’avance. Il n’a pas été réactif ou ne l’a tout simplement pas vu. Au final, c’est même un but gag puisque le passeur décisif n’est autre que le gardien de Lyon. 
Bis repetita en seconde période. Les Lyonnais lancent une contre-attaque. Il réalise alors un magnifique tacle glissé qui rate le ballon et laisse l’adversaire filer dans son dos. 2 à 0. Ces deux actions sont cruelles, surtout la première. Pour le reste, Mbow a été plutôt solide. Il maintient la défense haute en seconde période ce qui a permis une sévère pression sur les Gones. Malgré ses deux grosses fautes, il a eu le sang froid de rester dans son match.

OTAVIO – 4
Lui aussi est directement fautif sur un but, le troisième. Il se laisse passer épaule contre épaule sur une longue distance avant de perdre le duel, et laisser l’attaquant marquer. Franchement honteux. D’ailleurs, il a longuement pesté. Le Portugais a décidemment du mal à maintenir un sans faute pendant 90 minutes. Pourtant il est rassurant et impactant la plupart du temps, n’hésitant pas à monter balle au pied. Etre constant sera pourtant une nécessité.

CHERGUI – 5
Sans lui faire offense, il semble un peu à contre emploi dans son rôle d’arrière droit. Avec lui, ça déménage. Des fautes presque naturelles tant il impose son gabarit. Rappelé à l’ordre dès la 26e par un carton jaune plutôt injuste, il épuisera son crédit une minute plus tard avec une nouvelle faute bien plus grave. Heureusement, l’arbitre est clément. Il l’est toujours à la 45e quand il fait une faute de numéro 9. Car oui, Samir Chergui a joué de l’avant. Pas toujours propre techniquement, il compense par sa générosité. Quand le scénario se termine bien, un joueur qui mouille le maillot, ca fait toujours plaisir. 

Milieux

LOPEZ – 5
Mi figue, mi raison, Max Lopez a attendu la seconde mi-temps pour faire parler son talent. Trop balloté, ses rares ballons offensifs n’ont pas trouvé preneurs. Mais quand Lyon s’est retrouvé à 10, son talent a pu éclore. Plus facile de trouver des espaces, de combiner, d’accélérer le jeu, tout ce qui plait au capitaine du PFC. Le tout positionné à droite près de son partenaire de jeu Kebbal.

LEES-MELOU – 6
Quand le PFC n’a pas le ballon, c’est lui le premier récupérateur. Tour de contrôle, il a pris la place de sentinelle. Le tout avec de belles récupérations, des sorties de balles raffinées comme à la 14e, il a sorti la tête de l’eau de son équipe sans en être le sauveur. Ce n’est pourtant pas passer loin puisque sa frappe contrée à la 37e partait bien.
Après avoir lui aussi été averti à la 72e, il est devenu plus nerveux. Remplacé par Marchetti, qui a fait du Marchetti. D’abord un but sur une frappe contrée, puis un dégagement défensif de la tête spectaculaire, avant d’être à la limite de péter un câble sur un joueur lyonnais goguenard. Jusqu’ici tout va bien. 

CAMARA – 6
Précieux, il équilibre l’équipe, mais il n’arrive pas à peser offensivement dans les phases de construction. Averti lui aussi dès la 30e, il a effectué une magnifique transversale vers Kebbal à la 40e. Sa vision du jeu est un atout, il comble les brèches, voilà pourquoi on le voit moins que ses deux compères du milieu. Et puis il y a ce coup d’éclat. Un but magnifique d’une reprise de volée lumineuse en lucarne. Un pur geste d’attaquant du Calcio des années 90. 
Remplacé par Tuomas Ollila 71e, qui pour sa première en Ligue 1 a sorti le grand jeu. A l’aise offensivement, le Finlandais a débordé et centré plusieurs fois, il a même tenté une frappe.

Attaquants

IKONÉ – (blessé, non noté)
Sa présence a déstabilisé l’équipe qui a l’habitude de jouer avec Kebbal côté droit. Ce n’est pas sa faute. Par contre, lors de son premier un contre un, il rate son passement de jambe à la 16e. Deux minutes plus tard, il se blesse sans espoir de reprendre sa place. Moses Simon est rentrée physiquement sur le terrain et a joué 70 minutes, mais on ne l’a pas beaucoup vu jouer au football.

GEUBBELS – 3
Trop rarement démarqué, il ne peut pas géré deux joueurs sur lui à chaque prise de balle. Mais il ne parvient pas non plus à jouer le simple rôle de pivot. A la 47e, il rate une bonne tête sur un coup-franc de Kebbal. C’est à peu près tout. Remplacé par Krasso qui aura apporté sa hargne et son approximation technique. Pourtant cela a suffi à faire du bien à toute l’équipe.