Nice-Paris FC : Moses Simon peut faire très mal à Clauss 

D’un côté, le Parisien Moses Simon en perte d’efficacité, de l’autre le Niçois Jonathan Clauss au fond du seau. Un face-à-face clé lors du match de dimanche à l’Allianz Riviera ?

Moses Simon, dynamiteur du PFC sur l’aile gauche avait tout du pétard mouillé dimanche face à Strasbourg (2-3). Capable de déposer à plusieurs reprises son vis-à-vis, mais de conclure avec des centres à l’aveugle arrivant rarement à destination. Sa précédente prestation lors de la victoire à Brest n’avait pas été plus brillante. Rien d’étonnant si Stephane Gilli l’a remplacé en cours de match au profit d’un Diko buteur, et d’Alimani Gory face aux Bretons. Pourtant, sa saison avait bien commencé avec 2 buts et 1 passe dé en trois matchs.

Revenu émoussé de sélection ?

Mais depuis, Simon a honoré ses 73 et 74eme sélection avec le Nigeria. Titularisé lors de la victoire à domicile face au Rwanda(1-0) et du match nul (1-1) en Afrique du Sud, l’un des leaders des Super Eagles a la pression de 232 millions de passionnés sur les épaules. Dans l’un des pays les plus inégalitaire et violent d’Afrique,manquer une seconde fois d’affilée la Coupe du Monde serait très mal perçu. À deux journées de la fin de phases de qualifications, ils piétinent à une indigne 3eme place, 6 points derrière le leader sud-africain, et 3 de retard sur l’actuel barragiste (Bénin). La trêve internationale, ses longs voyages et ses changements de températures ont forcément pesé sur le physique de l’international Nigérian.

Malgré tout, on en attend plus de celui qui avait su être décisif avant de rejoindre sa sélection. Buteur et passeur décisif lors de la 1re victoire de la saison face à Metz, Simon avait également égalisé au Vélodrome (défaite 5-2).

CLAUSS LA TRÈS MAUVAISE PASSE

Toutefois, l’ancien Nantais aura face à lui dimanche, à l’Allianz Riviera contre l’OGCN Nice, un homme connaissant un début de saison particulièrement difficile, entre un transfert avorté, et des prestations insipides, l’international français (29 sélections 1 but/1 passe Dé), Jonathan Clauss.

Le piston droit Niçois est entré en jeu hier, à une demi-heure de la fin pour la réception de l’AS Rome en 1re journée d’Europa League (défaite 2-1).
Mis sur le banc par son entraîneur Franck Haise pour raisons disciplinaires (retard à la causerie du lundi), leur relation semble particulièrement tendue depuis la reprise et les velléités de départ de l’ancien Marseillais n’ont rien fait pour arranger les choses. À deux doigts de rejoindre la Buli et le Bayer Leverkusen, la direction azuréenne lui a fermé la porte au dernier moment quitte à le laisser partir libre en juin prochain et à ne toucher aucunes indemnités de transfert.
Le 21 août, Haise déclarait : « Clauss a la volonté de partir, mais on veut le garder ».

Côté terrain également ce début de saison a tout du chemin de croix. Titulaire face à Benfica lors des 2 défaites de 3e tour préliminaires de champions, il l’est également pour la 1re journée de Ligue et une défaite honteuse à domicile face à Toulouse (0-1) . Les Aiglons connaîtront leurs premiers points de la saison, une semaine après contre Auxerre (3-1), et (est-ce une coïncidence ?) Clauss n’était pas retenu dans le groupe. À la J5, il n’a pris part qu’à une seule victoire face à Nantes, pour un match terne.
À 9 mois de la Coupe du Monde, sa place dans le groupe France est loin d’être acquise, lui qui passe aujourd’hui derrière Koundé, Pavard, Malo Gusto, Pierre Kalulu.

Même s’il n’a en rien perdu sa qualité de centre, son moral semble atteint et il a toujours été plus fébrile défensivement que sur les phases d’attaques. Peut-être le bon moment pour Simon de se relancer après deux matchs moyens, de mettre la tête de Clauss encore un plus sous l’eau, et surtout de passer devant des Niçois qui sont à égalité parfaite au classement avec les Parisiens