Résumé Nice/PFC – Ce Paris FC sait voyager

Quand Stéphane Gilli a analysé le calendrier en début de saison, il n’aurait assurément pas coché ce déplacement à Nice comme une source de points.     A l’inverse, la réception de Lorient vendredi, correspond plus au type de match où les 3 points sont indispensables. Or, ce match nul hier à l’Allianz Riviera ne tombe pas du ciel pour autant. Après la victoire à Brest (2-3), Max Lopez et ses coéquipiers confirment qu’ils ne se déplaceront jamais en victime expiatoire. A Nice, ils ont toujours cherché à faire le jeu et à regarder leurs adversaires dans les yeux. 

Otavio rassure enfin le PFC

Autour d’un Otavio de retour de suspension, et sûrement auteur de sa meilleure prestation depuis son arrivée, les hommes de Stéphane Gilli ont été en difficulté pendant les 20 premières minutes avant de commencer à reprendre leurs bonnes habitudes. A savoir : garder le contrôle du ballon et tenter d’imposer leur patte.

C’est à ce moment là que les Parisiens ont concédé l’ouverture du score de Sofiane Diop, après une passe laser de Mohamed Ali Cho qui a éliminé 4 joueurs, et sur laquelle Otavio n’est pas exempt de tous reproches. Prévisibles, les “lutéciens” ont à nouveau subi les contre-attaques de leurs adversaires, comme  face à Strasbourg. Côté niçois, Franck Haise avait déjà appliqué cette méthode cette semaine contre l’AS Roma.

Et cela aurait pu être pire sans l’intervention divine de Nkamdabio qui s’oppose à la belle reprise de volée d’un Jonathan Clauss en grande forme. Heureusement, car remonté deux buts à la mi-temps aurait changé la configuration du match.

MERCI A LA BRIGADE SUD NICOISE

À la reprise, Paris a continué sur sa lancée face à des Niçois émoussés et n’osant plus rien. Mais il aura fallu malgré tout bénéficier d’un fait de jeu totalement inattendu. Les ultras de la Brigade Sud, qui n’ont jamais briller par leur intelligence, ont décidé de se lancer dans des chants homophobes.

L’arbitre a dû interrompre le match à deux reprises afin de calmer ces quelques décérébrés. Les hommes de Stéphane Gilli ont profité de ce flottement pour appuyer là où ça fait mal et provoquer le penalty synonyme de match nul. Krasso, entré en jeu à la place d’un Kebbal décevant pour la première fois de la saison, transforme la sanction avec sang-froid.

Ce bon point récolté en terre azuréenne demande confirmation dès vendredi, face à des merlus vainqueurs de Monaco hier (3-1), mais toujours fébriles hors de leur base.