
Bollaert, terre peu accueillante
Le stade Bollaert sera moins incandescent qu’à ses habitudes cet après-midi pour la venue du Paris FC. En effet, la tribune Marek est suspendue pour la rencontre suite à l’utilisation de fumigènes lors du derby remporté face à Lille. Les hommes de Stéphane Gilli ne vont pas pour autant évolué dans une ambiance Covid et près de 1000 supporters franciliens seront présents dans le Nord. A eux de tenter de se faire entendre dans l’un des stades les plus mythiques de notre championnat, rarement accueillant pour les visiteurs.

Cathédrale pas encore imprenable
En trois rencontres à domicile, les joueurs de Pierre Sage ont gagné deux matchs sur trois. Une défaite imméritée face à Lyon avait ouvert la saison Artésienne à domicile. Ensuite, Brest était venu en prendre 3 fin août, tout comme le voisin Lillois. Cette victoire lors du derby, où Florian Thauvin avait été un poison permanent va servir de socle aux Lensois avant chaque match dans leur antre. Les Parisiens devront souffrir pendant le 1er quart d’heure, comme ils l’avaient fait à Nice. Savoir courber l’échine, laisser passer l’orage, mais ne pas craquer. Le temps jouera alors pour Maxime Lopez et ses coéquipiers.
S’inspirer du nul à Nice
Le PFC reste sur 4 points en deux matchs, avec une victoire tranquille à domicile face à Lorient. Mais ils devront surtout se remémorer leur performance dans le sud de la France. Face à Nice, les promus avaient fait jeu égal contre une équipe européenne, dans un stade mi-hostile, mi-débile. Ne pas oublier non plus la victoire à Brest, qui avait prouvé que les points ne tomberaient pas uniquement à Jean Bouin. L’absence prolongée du Colombien Machado en défense ne semble pas être aussi préjudiciable que prévu pour les Lens. Avec seulement 6 buts encaissés, ils possèdent la meilleure défense de Ligue 1. À Kebbal et ses coéquipiers, de profiter du peu d’occasions qui se présenteront à eux cette après-midi. En cas de victoire, ils rejoindraient leur adversaire du jour au classement, avec 13 points. Un bilan plus qu’honorable après 8 journées.
