Stéphane Gilli face à son destin

Luis Enrique a apporté au PSG une sérénité lors des grands matchs, une mentalité de conquérants quel que soit l’adversaire. Or, c’est ce qui a manqué aux joueurs du PFC lors de leurs premiers déplacements à Angers et Marseille.

En première ligne, le coach parisien Stéphane Gilli. Alors que la présence de Jurgen Klopp hante les travées de Jean Bouin, le technicien héraultais, globe trotteur du football, va devoir justifier sa place au cœur du projet.

A la tête du Paris Football Club depuis juillet 2023, Stéphane Gilli, novice en tant que coach principal, a conduit le PFC à une montée historique. Pourtant, après deux défaites inaugurales à l’extérieur contre Angers (0-1) et Marseille (2-5), Gilli et son équipe s’apprêtent à relever un nouveau défi lors du déplacement à Brest.

Un parcours dans l’ombre jusqu’à la ville lumière

A 51 ans, le coach parisien incarne l’humilité et la persévérance. Ancien joueur amateur, puis 20 ans à être entraîneur adjoint, il a essentiellement travaillé avec Mécha Baždarević, mais aussi René Girard, Jean Tigana, ou encore l’ancien coach du PSG et des fennecs Vahid Halilhodžić.

De la France au Qatar, en passant par la Tunisie, la Bosnie et le Maroc, Gilli a forgé une expertise tactique et une capacité d’adaptation qui font sa force. Et surtout, il a déjà officié au Paris FC comme adjoint entre 2018 et 2020.

Promis au poste d’entraîneur principal par Pierre Ferracci dès l’obtention de son diplôme BEPF, Gilli a saisi sa chance en 2023. Sa première saison comme coach principal abouti a une cinquième place, suivie d’une montée en Ligue 1. Au-delà des résultats, il a également intégré 8 joueurs parisiens issus du centre de formation.

Stéphane Gilli s’appuie aussi sur le développement des talents comme Ilan Kebbal, Nhoa Sangui ou Vincent Marchetti.


Mais la Ligue 2 n’est pas la Ligue 1, son jeu de possession, avec des sorties de balle construites et une défense présente dans le jeu sera dur à mettre en place face aux grosses cylindrées à l’extérieure.

Merci Stéphane Gilli !

Du rêve d’une seconde équipe à Paris, à la réalité de la Ligue 1, investisseur ou pas, le coach incarne le projet. Cet homme aux réponses sincères, au regard franc et à la technicité certaine, tranche avec l’ouragan médiatique qui sévit au-dessus de la capitale. Comme s’il était la juste transition entre les déceptions de la Ligue 2 (le PFC a plusieurs fois été barragistes malheureux depuis 10 ans) et les ambitions des nouveaux propriétaires.

Sur Foot Paris, nous avons eu la dent très dur contre le coach car le manque de mental et d’assurance ont été trop forts durant ces 3 premiers matchs. A qui l’imputer si ce n’est à l’entraineur ? 

Mais cela est aussi injuste, car outre l’adaptation naturelle du club à la Ligue 1, finalement les buts encaissés sont des erreurs individuels. Et ces erreurs sont celles des cadres comme Timothée Kolodziejczak face à Angers ou  Max Lopez face au FC Metz, et cela n’est pas sa responsabilité de technicien.

En revanche, le manque d’impact des remplaçants et des tactiques sur le déroulé du match, l’arrivée de Lees-Melou et d’Ikoné pour équilibrer le jeu et apporter de la profondeur de banc, mettent Stéphane Gilli en première ligne, et cette fois-ci plus d’excuse !

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