Paris FC / Nantes – Résumé du match

Tout commence par 3 minutes de folie durant lesquelles les deux équipes se répondent coup pour coup. Mais le malheureux Krasso est hors jeu tandis que le but nantais est bien valide. Les Parisiens menés 1 à 0 ? Les supporters ont l’habitude. Et cette fois encore, les Lutéciens égalisent.

Un faux rythme qui condamne les Parisiens

Cependant, le but n’est pas créé à partir d’une action construite. Suite à un centre mal repoussé, Lees-Melou rate sa reprise de volée qui se transforme en passe décisive pour Chergui. Or, c’est bien dans la construction que le bât blesse, car les buts chanceux ne se reproduisent que rarement durant une même rencontre. 

Les Parisiens n’y arrivent pas offensivement. Le match ne s’emballe pas. Pire, les Canaris en ayant moins le ballon sont toujours plus dangereux et marquent le second but sur une frappe lumineuse d’Abline. Dans un scénario cauchemar, la seconde mi-temps reste très faible en terme d’émotions. Rien à se mettre de concret sous la dent à part l’impression qu’à chaque minute qui passe, les Nantais méritent un peu plus leur victoire face à un Paris FC sans âme.

Seul Samir Chergui fait un bon match 

Moses Simon a parfaitement été muselé tandis que Kebbal n’arrivait pas à trouver les failles et bégayait son football. En attaque, Krasso sevré de ballon complète le trio de l’impuissance. Même le milieu, arme principal du Paris FC, est à la peine.

Marchetti rate son retour en tant que titulaire faisant planer l’ombre de Camara. Lees-Melou et Lopez ont beau jouer moyennement, ce n’est pas eux qu’il faut le plus blâmer. A peine peut on leur reprocher de ne pas enfiler le costume de héros quand personne n’ose se présenter.

Derrière, le choix de laisser Otravio sur le banc pour faire jouer Mbow à gauche laisse perplexe. En revanche, Chergui a été fort durant tout le match, y compris comme arrière droit. Mais on attend de l’Algérien un match solide, pas une création qui fera la différence.

Des inquiétudes à dissiper

Il y a donc de quoi être déçu après ce match. Déçu d’un contre pressing inexistant ou mal organisé. En fait, le pressing tout court était à la limite de l’acceptable. Les Parisiens se sont-ils vu trop beau ? 

L’accumulation de passes latérales et d’exploits personnels ne peuvent pas suffire en Ligue 1. Un joueur comme Kebbal est désormais connu et reconnu. Les adversaires le connaissent et sont prévenus. Or, une fois que les côtés parisiens ont été bloqués par les Nantais, le milieu de terrain s’est empalé sur le roc défensif des jaune et vert. Résultat, très peu d’émotions, match terne pour les supporters du Paris FC. 

Seul côté positif, avoir déjà joué ce soir et prendre le temps de préparer la réception de Lyon avant le délicat déplacement à Monaco. Pour le reste, on a beau chercher, c’est le premier match de la saison où le Paris FC ne mérite rien.

Face à Strasbourg ou Lens, les Parisiens avaient perdu mais s’étaient bien battus. Il aura donc fallu un Canari annoncé plus faible, pour remettre les pieds sur terre à nos Parisiens.

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